Santé & bâtiment

Très souvent la santé des occupants d'un bâtiment résidentiel ou tertiaire (maison, appartement, commerce, bureaux) est dégradée sournoisement par différentes pollutions et nuisances émanant des locaux destinés à les protéger.

Les pollutions peuvent provoquer chez les personnes les plus sensibles des pathologies reconnues se traduisant par un excès de fatigue, un sentiment de mal-être causant un stress continu, des troubles du sommeil, des maux de tête et des nuisances ressenties allant jusqu'à provoquer la baisse des défenses immunitaires de l'organisme qui serait à l'origine de cancers.

Les méthodes modernes de construction et l'emploi de matériaux de synthèse rendent certains bâtiments inconfortables en raison de l'émission des solvants et de polluants issus des matériaux et des revêtements auxquels s'ajoutent l'utilisation de produits d'entretien allergènes ainsi que les défauts de la ventilation chargée d'éviter la stagnation d'humidité.

Certains matériaux des revêtements et du mobilier libèrent des composés organiques volatils (COV) dont l'inhalation est nocive. Les composés organiques volatils (COV) les plus polluants sont le formaldéhyde et autres produits chimiques comme le toluène, le xylène ou le styrène. Notamment en cas de forte concentration et de défaut de ventilation, la concentration en COV est rapidement nocive au bien –être et à la santé des occupants.

Les infiltrations d'eau, les entrées d'air parasites et les remontées capillaires sont la cause de zones de stagnation d'humidité néfastes pour le bâtiment et pour la santé des occupants. Outre l'effet thermique causé par l'évaporation de cette humidité produisant du froid dans le bâtiment, la stagnation d'humidité est source de prolifération de moisissures et de champignons dont les spores allergènes sont vectrices d'insalubrité.

Selon la localisation et la structure du bâtiment, ses occupants peuvent être fortement exposés à un gaz radioactif naturel : le radon. Le radon, présent naturellement dans l'écorce terrestre, se libère en permanence du sol et remonte dans les bâtiments où sa stagnation augmente sa concentration. Le Haut Conseil à la Santé Publique (HCSP), a fixé le taux de radon actuellement admissible en France à 400 becquerels par m3 alors que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a préconisé à 100 Bq/m3 le seuil maximum admissible de radon dans l'habitat en raison du danger encouru par une exposition de longue durée.

Le diagnostiqueur immobilier expert en pathologie du bâtiment est le spécialiste à même de détecter les causes de stagnation d'humidité, les émissions de polluants intérieurs et la concentration en radon, en mettant en oeuvre du matériel spécifique (analyseurs, caméra thermographique, infiltrométrie). L'analyse de ces différents paramètres permet d'obtenir un bâtiment sain et confortable préservant la santé des occupants, le budget énergie et l'impact environnemental.

Pas très loin des anciennes zones marécageuses dont l'assèchement a entraîné une diminution de l'évaporation des eaux, Bourgoin-Jallieu constate un nombre important de jours de brouillard à l'automne, à l'hiver et au printemps. Les hivers à Bourgoin-Jallieu sont assez secs et froids. Un tiers des précipitations hivernales à Bourgoin-Jallieu tombent sous forme de neige qui reste peu de temps au sol puisque la température varie généralement d'environ 10°C pendant la journée. Les étés à Bourgoin-Jallieu sont chauds et bien ensoleillés malgré de fréquents passages orageux.

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